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sougueur, la ville du savoir

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Ou sont ils , Les hommes du culte de sougueur ?

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QUE DEVIENT LA ZAOUIA D'EL MANSEB ?

 

Zaouia ( el manseb)
Zaouia ( el manseb) 

نبـــــــــذة عن زاوية المنصب   

- Cette zaouïa est l'une des plus anciennes de la région de sougueur, elle a été fondée par Cheikh Tayeb Belfedhal en 1899, qui a commencé à enseigner aux gens comment faire la prière en s'appuyant sur les enseignements islamiques.

Après sa mort, son fils; Saïd Belfedhal la conduira en perpétuant les idées de son père,

- En 1926, cette zaouïa a connu des hauts et des bas, elle était devenue très célèbre au Maghreb, des  centaines étudiants venaient de Tunisie, du Maroc, de Libye  pour étudier la théologie et le coran.

- Durant la guerre de la libération, les autorités Françaises ont emprisonné les récitants du coran.

- On dit que la Zaouïa d'el Manseb a joué un rôle important dans la libération du pays, elle servait de centre d'approvisionnement en matériel pour les moudjahiddines.

- Aujourd'hui, ce lieu sacré, est délaissé et abandonné de tous !

 je demande a nos responsables de lui redonner son éclat matériel et spirituel

Rédigé par : Belfedhal Tahar

  

  

 

 

 

CET HOMME ILLUMINE QU'ETAIT MON PERE (Said Belfedhal)

 

 

Permettez-moi en toute humilité de vous présenter un homme qui compte tellement pour moi et je l'espère pour vous aussi:
Comme en témoignent tous ceux qui l’ont côtoyé de près, c’est quelqu’un d’une simplicité désarmante et humble. De contact et d’abord commodes, il gagne naturellement la sympathie des gens et sait la préserver dans le temps et dans l’espace : ses relations sont durables et de tout horizon. D’une mobilité étonnante, il est capable de sillonner le pays en toutes circonstances pour saluer des amis et discuter avec eux autour de thèmes variés et passionnants !

 Si vous voulez vraiment lui faire plaisir, invitez-le à prendre le thé à la menthe de l’après-midi accompagné de chaudes galettes aromatisées au sanouj, cuites au feu languissant d’une bonne vieille cheminée, le tout rehaussé de ce succulent « robb* » et attendez-vous à d’intarissables discussions tant sur le « profane que sur le sacré » ! Pour vous détendre, il irait jusqu’à vous raconter de burlesques anecdotes vécues dont il détient le secret et la manière de les narrer. Le coté « bon vivant » qu’il a, nul doute insoupçonnable pour beaucoup de gens parce qu’il le cache si bien, vous surprend et avec le temps vous vous rendez compte de votre carence à cerner les facettes encore inexplorées de ce personnage impromptu ! Modeste jusqu’à l’effacement, pudique tel un adolescent introverti découvrant ses premiers fantasmes, il n’a jamais voulu voir grand, se contentant de ce qui est à portée de main et tout consacré qu’il est au moment présent, s’est peu préoccupé de ce que sera demain !
Robb : une sorte de confiture préparée à base de beurre de brebis et de dattes.

 Sa disponibilité d’esprit fait de lui un homme de communication, son savoir, un homme apprécié et recherché. Sa maison désemplit rarement : il n’y a presque pas un jour qui passe sans qu’il y ait des invités rencontrés parfois au hasard d’une discussion ou d’une entrevue fortuite ! Et le moindre prétexte crée chez lui ce besoin de faire la fête, il aime bien s’entourer de gens et de victuailles. Cet homme adore partager avec les gens ce qui appartient à Dieu ! Plusieurs anecdotes sur lui m’ont été rapportées, je vous en confierai deux qui pourraient contribuer à mettre un peu de lumière sur ce personnage ombragé et fuyant.
Du temps de l’occupation, alors que le soir tombait, lui et son frère aîné de retour au village en carrosse, ils ont été interceptés par un groupe de soldats français à la recherche de « fellagas », il commença à louer les mérites de la France et de son génie ! Cela leur valut leur libération. Une fois loin du barrage, son frère, manifestement en colère lui reprochait cette façon de se comporter et celui-là de lui lancer cette répartie : « Mon pays est dans mon essence, le reste n’est qu’apparence ! » Un peu plus tard, on découvrit que cet homme faisait partie du réseau qui s’activait à collecter de l’argent et des biens pour aider le front de résistance !
Quant à la deuxième anecdote, elle est plus récente. Un notable du village qui avait organisé un somptueux déjeuner et l’ayant invité, lui demanda en fin de repas, d’invoquer le Seigneur à dessein de lui accorder ses grâces. La réplique ne se fit pas attendre : « Je le ferai volontiers pour un pauvre malheureux, quant à vous, contentez-vous de remercier le bon Dieu en distribuant un peu de sa richesse à ceux qui en manquent terriblement ! »
J’ai vécu vingt-sept ans de ma vie avec cet homme. Et bientôt vingt-quatre ans après qu’il eût rejoint l’Eternel, je reste toujours convaincu qu’il est demeuré pour moi une énigme. Loin de vous le cacher, bien que vivant tous les jours sous le même toit, il a fallu que je décèle des échos me parvenant de l’extérieur pour sonder la richesse intérieure qui le motivait ! C’est vous dire à quel point on peut passer à coté de ce qui vous côtoie, si près de l’essentiel ! Sans doute parce qu’il était naturellement là, le plus normalement du monde à faire son devoir de chef de famille et moi d’user de mon droit légitime d’être un enfant…Et entre temps le reste, tout le reste s’accomplissait imperceptiblement dehors ! Alors lui de son coté, pris dans l’engrenage des relations externes, abusivement sollicité, accaparé par tant d’égards, il s’est donné corps et âme à cet élan d’attente sociale ! Moi, pendant ce temps, comme tous les enfants qui grandissent, je mûrissais…mais encore insuffisamment prêt pour comprendre que la mission de cet homme devançait largement le seuil de sa maison et qu’ailleurs, il fallait qu’il portât secours à une humanité quoique savourant enfin les premières allégresses légitimes de l’indépendance mais en majorité encore sous le joug de l’ignorance et de l’obscurantisme.

 Beaucoup de choses scindées restaient à ressouder. D’innombrables insuffisances, héritées de l’histoire éprouvante d’un peuple lacéré par tant d’envahissements incisifs, se devaient d’être comblées afin d’accéder au droit du savoir et ainsi rendre justice à la connaissance en s’astreignant au devoir de connaître…En fait, il y avait trop de pain sur la planche ! J’embrassais alors, avec l’âge et la fierté toute contenue d’un fils envers son père, l’étendue de l’intérêt sacro-saint qu’il assignait à l’instruction et à la formation ! Et lorsque je le compris franchement, il me fut éventuel de mesurer la passion et l’emportement qui animaient cet homme, habituellement tranquille et serein !
On lui concède le mérite incontestable d’avoir laissé une œuvre indélébile, authentique legs qui se mesure au nombre de demandeurs de savoir venus par vagues incessantes le solliciter tout au long de sa vie ! Ai-je besoin, à présent, de vous dire à quel point je déplore mes nombreuses années d’égarements et d’errements pseudo-existentiels à la recherche d’une lueur illusoire et lointaine alors que la lumière était là, toute rayonnante, à ma portée ? Il me suffisait, afin de m’en imprégner, de tendre l’oreille…et la main pour l’intercepter de cet homme illuminé qu’était mon père !
    

Rédigé par :son fils Said Belfedhal pr:langue française

 

 

 

 

 

 

 

 

CHEIKH EL HAJ GHOUTHI UN HOMME DE SAGESSE

 

el haj ghouthi
el haj ghouthi 

 

   الشيخ الحـــــــاج الغـــوثى بلفـــــــــضل

    El hadj ghouthi Belfedhal est un savant et révolutionnaire, il est né en 1895 à zaouïa de El manseb de cheikh tayeb Belfedhal située à sidi m'hamed Benyaagoub commune de faidja .  Son père était un grand théologien dans l'explication du charea et les enseignements de la base islamiques, son grand père tayeb était le premier fondateur du zaouïa, il a appris le coran dés son jeune age. Cette zaouïa était un coin sacré pour toutes les délégations qui venaient des quatres coins  du pays, elle a joué un rôle dans la lutte contre l'ignorance et l'analphabétisme et elle était aussi un centre de liaison pour les rebelles du (FLN).     Grâce  à son père, hadj said qui a fait des efforts énormes pour lui préparer pour l'emplacement, et après la mort de son père , prenant à coeur sa responsabilité et son engagement en suivant le chemin de la formation et la mobilisation des étudiants en basant sur le coran et la théologie , vu le grand compte qu’ a connu cette zaouïa , elle devint un centre très connu au niveau national, chaque année, centaines des récitants du coran qui venaient achever leurs études avec un grand succès; parmi eux, et aujourd'hui sont devenus des cadres supérieurs dans certains domaines et notamment la vie religieuses , comme abdi said, le défunt bessadet Mohamed et hadj Tahar belfedhal, mokhtar, yama ni, maatoug hamza et Ahmed…etc.…

 Ces hommes sont tous sortants du zaouïa de el manseb, grâce à eux, nous sommes actuellement occupant des postes les plus sensibles dans notre Algérie profonde, ces hommes ont inscrit leur nom en or, on ne doit pas les oublier, on est très reconnaissant par leurs sagesse et le grand d'esprit du savoir.

 Cet homme n'était pas uniquement un savant mais il était aussi un grand nationaliste et un moudjahid, il a vécu les obstacles de la guerre de la révolution, il a été torturé et sanctionné par l'occupant Français, vu ses activités politique et sa contribution active pendant la guerre, il a été emprisonné en date du 25/07/1959 à Tiaret, après d'être violé le règlement de sécurité français.

 El hadj ghouthi a donné de l'algerie les plus chers fils qui ont sacrifiés pour cette patrie, Mohamed Belfedhal a été tombé dans le champs d'honneur à l'issue d'un barrage militaire par les forces françaises en date du 05/08/1961, et l'autre fils, Belkacem belfedhal qui a été emprisonné et sanctionné dans la prison de Mahdia, il a été condamné à mort.  

     En effet, je lance un appel vif à tous ceux qui ont oubliés une page, était belle et d'honneur L'histoire ne peut guère oublier  les sacrifices de ces courageux hommes, aujourd'hui on se sent l'odeur de la liberté et le bonheur, bien sure par eux et grâce à eux

 On doit effacer cette mauvaise culture qui n'existe pas au dictionnaire et qui s'appelle "l'oubli et la marginalisation".

 Il est moment de retour à ce coin qui était toujours oublié, on doit donner l'importance à cette zaouïa qui illuminait la zone a certain temps, on travaille tout le monde pour animer le brillant rôle de zaouïa qui fait partie de notre identité et de notre religion.

 Rédigé par Belfedhal  Tahar 

     

الحاج الغوثي العالم و المجاهد من مواليد 1895 بزاوية الشيخ الطيب بلفضل ضل بالمنصب لأولاد خليف السوقر-ولاية تيارت حاليا بلدية الفايجة بدائرة السوقر بعد أبناء الشيخ الحاج السعيد الزاهد و الفقيه العالم الصوفى ابن الطيب بن أبي الفضل المؤسس الأول لزاوية المنصب حفظ القران و تلقى اوليات القواعد و اللغة و الفقه و السيرة على يد أباه بزاوية جده الشيخ الطيب هذه الأخيرة التي كانت لفكر و منهج و طريقة الزاوية كان والده الشيخ الحاج السعيد على إعداده إعدادا عليما ليجعل منه خليفته في المستقبل و كان له ما أراد فبمجرد الشيخ الحاج السعيد انتقلت تلقائيا إلى الابن الحاج محمد الغوثي الذي سار على درب و انتهج منهجه في التربية و قد ذاع صيت هذه الزاوية أصبحت قبلة لطالبي العلم بدونها من كل حدب و صوب و قد تخرجت منها دفعات عديدة من حفظة القران الكريم و دارسي اللغة و الفقه و السيرة نذكر على سبيل الاستدلال لا على سبيل الحصر المشايخ أخوه الحاج الطاهر الحاج محمد بن السادات الحاج عبد القادر نور الدين و غيرهم الكثير من العلماء المنطقة الذين يرجع إليهم الفضل في تكوين الإطارات بالولاية لأنهم أتموا تكوينهم غداة الاستقلال (القيروان بتونس بالنسبة للإمام الحاج الطاهر بلفضل و جامع القرويين بفأس بالنسبة للحاج محمد بالسادات و الحاج بلقاسم بلفضل و المختار بلفضل الابن المتخرج من جامعة القاهرة الذي حمل معه ميدالية مسلمة من طرف الرئيس جمال عبد الناصر و لم يكن الشيخ الحاج محمد الغوثي عالما فقيها فحسب بل كان وطنيا مجاهدا عايش أيام الثورة بما فيها من مرارة و قسوة و ترحلا مستمر إلى أن انتهى به المطاف بسجن الاحتلال حيث اعتقل بطريقة بشعة إلى السجن بولاية تيارت من مقر قروب الزاوية بتاريخ 25/07/1959 متهما بالمساس بأمن الدولة الخارجي كما كان مربيا لأبناء المتشبعين بروح الفداء و خدمة الوطن نذكر من بينهم “محمد بلفضل” الذي سقط شهيدا بميدان الشرف اثر كمين نصبه لهم العدو و الحاج بلقاسم بلفضل الذي كان محكوما عليه بالإعدام و تعرض لألوان شتى من التعذيب بسجن مهدية و من باب الاعتراف بالجميل و محي سياسة النسيان و الإقصاء و التهميش يجدر بنا أن ننوه و أن نسعى متفانين كل من موقعه لإحياء هذا التراث العظيم و بعثه من جديد ليعود للزاوية دورها الريادي كمؤسسة تربوية و اجتماعية لان شعبا بلا تاريخ هو شعب بلا مستقبل و حتى تتشبع الأجيال بروح الأصالة و التراث الحضاري ليمكنهم ذلك من مواكبة العصر و كلهم ثقة في أنفسهم و بحضارتهم و تاريخهم و إننا في هذا المقام ندعو الجميع المسئولين و القائمين على الأمر بالمنطقة أن يقدموا لنا يد المساعدة لأننا في أمس الحاجة إليها قصد بعث هذا الموروث الحضاري من جديد خاصة و إننا في هدا الشهر المبارك الذي كان لبنة بناء الدولة الجزائرية الحديثة

 

 

 

Biographie de Belfedhal Abdelhay

 

Belfedhal abdelhay
Belfedhal abdelhay 

Belfedhal Abdelhay est né le 01 janvier 1939 à Ouled Kharoubi, commune de Si-Abdelghani. Son pére M'hamed l'envoya à la Zaouia de Cheikh Bouchareb à Tousnina et ensuite à la zaouia de Cheikh Bentakouk à Mostaganem où il apprit le coran. A l'age de 12 ans, il connaît toutes les sourates du coran. En 1954, il est inscrit dans une école primaire à Oran (Gambeta); là, il retrouve ses compagnons : Mostfaoui sahraoui, Belfedhal Belkacem, Belfedhal mokhtar. Après avoir passé six mois à oran. Il décide de revenir au bled préfére rester chez son oncle Haj tahar à sahari (nadhora) ou, vu ses grandes capacités intellectuelles il suivra une formation de littérature arabe dans la petite mosquée dirigée par son oncle. En 1957, il habite au Djellal et devient fellah en cultivant la terre avec son père. Apres l'indépendance, il s'installe à Sougueur ( Diar el fareh) jusqu'au 1957. Son amour de l'enseignement le conduit a lutter contre l'analphabétisme en ouvrant la première petite école à la ferme (El Groune) En 1969, il quitte la ferme et s'installe à Ain Dzarit jusqu'à nos jours. Il inaugure la première classe d'analphabétisme au domaine Garadi Bachir; où, prenant sa mission à cœur, il travaille jour et nuit (la journée il enseignait aux élèves des travailleurs et le soir à leurs parents analphabètes). En 1971, compte tenu de l'analphabétisme sévissant en cette période, Abdelhay et les membres de la commission religieuse (Bouzidi omar, kacimi kamel, azzedine bensaid,) décident de modifier l'église en la transformant en mosquée. Depuis cette date, il a joué le rôle d'imam tout en exerçant plusieurs activités. En été, pendant les vacances scolaires, il enseigne le coran aux écoliers à son domicile. Du point de vue politique, étant considéré comme un intellectuel parmi les travailleurs, il est désigné comme représentant de la classe ouvrière. 1984, soutenu par les ouvriers, il est le premier a fonder une section syndicale à Ain- Dzarit Il se sacrifie pour défendre les droits des ouvriers en menant de front trois activités imam, président de syndicat et instructeur d'alphabétisation. Sous le régime socialiste : .il a toujours oeuvré contre certains responsables qui méprisaient et exploitaient les travailleurs En 1990, vu le changement politique que connait notre pays, Monsieur Belfedhal Abdelhay se retire de la scène politique et se consacre désormais au service de la religion et à la mosquée. Depuis cette date, il continue de veiller à la réussite et à la formation de la nouvelle génération en préservant notre identité culturelle et la pureté de notre ISLAM. Rédigé par son fils Belfedhal Tahar

 

L'arbre Généalogique de la famille "BELFEDHAL"

 

l'arbre génealogique du prophete mohamed
l'arbre génealogique du prophete mohamed 

شجـــــــــــرةالنـســب

لعائـلـــــــــة بلفــضـل 

 

 

ألغوثي بن الحاج السعيد بن الشيخ الطيب بلفضل بن العربي بن مصطفى بن محمد بن علي بن رابح بن علي  بن عباس بن أحمد  بن محمد  بن مولاي يعقوب بن محمد بن أحمد بن عبد الله بن عبد الخالق بن علي بن عبدا لقادر بن عامر بن رابح بن مصباح بن سعيد بن محمد بن عبدا لله بن أحمد بن إدريس بن عبد الله الكــــــامل بن الحــــــــسن المثنى بن الحـــــــــسن السبط بن فاطمة الزهراء بنـــــــــــــــــــت  

 

                                     الرســـــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــــول -ص-    

 ملاحظة:

ارسلت هذه النسخة من فا س بالمغرب الاقصى( دار الاصول والفروع )الى الشيخ العلامة الحاج محمد بالسادات سنة 1966

 

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